ou Tortue Léopard
Une seule espèce Geochelone Pardali Bell 1828 ou Stigmochelys Pardalis
Taxonomic Serial No.: 949470
la Testudo Pardalis Babcocki Loveridge 1935 est une sous-espèce invalide, c’est l’un des synonymes qui désigne l’espèce. Les caractéristiques trop floues distinguant ces deux types de tortues n’étaient pas suffisantes pour l’individualiser en sous-espèce.
L’ analyse génétique par Le et al. (2006) a soutenu la possibilité de deux sous-espèces, cependant l’origine géographique des spécimens ayant été utilisés pour les prélèvements étaient en grande partie d’origines inconnues. Une étude récente phylogéographique réalisée en Afrique (Fritz et al , 2010) a fait valoir qu’il n’y a pas de base pour la reconnaissance de Stigmochelys p. babcocki.
Le classement phylogénétique de l’espèce reste encore dynamique: après avoir été placé dans Geochelone par Loveridge et Williams (1957), il a ensuite été placé dans Stigmochelys par Gerlach (2001), Centrochelys par Vetter (2002), et Psammobates par Le et al . (2006); un consensus semble s’être réglé sur Stigmochelys * .
* source : IUCN Red List of Threatened Species™ 2017-1
Distribution :
L’aire de distribution de la tortue léopard s’étend au sud de l’Angola, sur tout le continent sud africain et en haut de la côte est, évoluant généralement à l’est de la vallée du Rift jusqu’au sud du Soudan.
Description :
La tortue léopard est une espèce tropicale, elle doit son nom à ses motifs distinctifs sur sa dossière et sa forme unique. La couleur est jaune paille avec des éclaboussures de jet noir uniformément disposées sur la carapace, rappelant un léopard. Sa carapace est fortement en forme de dôme, Les écailles centrales et latérales poussent en hauteur et peuvent donner à la carapace un aspect irrégulier, ces « pointes » sont propres à l’espèce et ne doivent pas être confondues avec une déformation pyramidale provoquée par une altération de la croissance. Cependant cela doit rester « naturel »et non être une conséquence de mauvaises conditions de maintenance.
Les tortues adultes peuvent obtenir une taille supérieure à 40 kg pour une longueur comprise entre 40 et 50 cm, mais elles se situent généralement dans la gamme de 15 à 20 kg lorsqu’elles sont élevées en captivité.
Elle a la particularité de savoir nager et de ne pas avoir d’écaille nucale.
Habitat naturel :
C’est une espèce assez polyvalente dans la sélection préférée de son habitat . Elle a été trouvée dans le milieu semi-désert, les pâturages et forêts, jusqu’aux zones montagneuses .
une hypothèse que les populations trouvées dans leurs habitats respectifs ne s’adaptent pas bien dans les zones voisines . Cela pourrait être considéré comme une raison pour laquelle, certaines captives, prélevées dans la nature, ne parviennent pas à s’adapter sous détention humaine . Elle a la réputation d’être fragile et difficile à élever, le taux de mortalité est élevée avant l’âge de 3 ans.
Maintenance en captivité :
L’idéal, est le parc extérieur, mais suivant la région où l’on habite, cela n’est pas toujours réalisable. Les mois d’été, un enclos est toutefois obligatoire pour les journées chaudes, exposé plein sud avec un abri et des zones d’ombre, des herbes riches et une grande soucoupe d’eau fraiche. En cas de baisse soudaine de température, il est impératif de rentrer immédiatement la jeune tortue pour la placer en terrarium.
L’habitat doit être vaste et bien aéré, pour que l’air circule bien et y éviter les miasmes, avec une hygrométrie comprise entre 45 et 55%. Un taux d’humidité trop élevé occasionne des rhinites. C’est une espèce très sensible aux problèmes respiratoires. Il est important de surveiller le moindre signe de rhinite,une gène pour respirer entrainant un bruit ou des bulles au nez, doit faire l’objet d’une visite en urgence chez un spécialiste NAC. La température dans la zone pour lézarder est de 30-32 ° ,25-26° dans la zone de couchage. Le substrat le plus adapté est de la tourbe blonde, légère et non poussiéreuse.
Le matériel de chauffage et de diffusion d’ultra violet :
Le choix des lampes uv est très importante, des ampoules de qualité sont capitales pour un bon apport en ultra violet qui aidera à fixer le calcium et à bien digérer. Un kit « solar raptor » (ballast et ampoule uv-chauffante) en complétant avec un spot chauffant simple est déjà un bon matériel, on peut ajouter, en plus, un tube néon 0.10 de la longueur du terra (attention à bien veiller à placer les lampes à une hauteur suffisante).
Pour les adultes ou sub-adultes, une structure chauffée en extérieur avec du fourrage est à prévoir quand les températures chutent au dessous de 15° (un chalet ou un cabanon spacieux avec une température ambiante minimum de 25°).
L’alimentation :
un régime alimentaire riche en fibres et à faible teneur en protéines est la règle, avec un apport de calcium une fois par semaine. Pissenlits, chicoré, trèfles, foin et « agrobs » pré-alpin. L’alimentation pour les méditerranéennes lui convient très bien.
Le sexage :
C’est une espèce non hibernante.
Annexe Cites : II depuis le 01/07/1975
Annexe B du règlement CE 338/97
Arrêté du 08 octobre 2018 (annexe 2) : détention, en France, soumise à autorisation dans la limite de 10 spécimens, marquage obligatoire et bon de cession à l’achat.
Un grand merci à Bruno Léo pour nous avoir autorisé à diffuser ses photos
Publié le 24 juillet 2017